Table de découpe pour la couture

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Bonjour,

Comme nous avons désormais la place, je m’installe petit à petit un atelier couture sympa. Un coin pour coudre et un une grande table pour la découpe.

Pour cette zone de travail manuel, je voulais du rangement avec des tiroirs et des étagères mobiles. Patiemment, j’ai rassemblé les éléments de cet ensemble : une commode de 80 cm de haut maximum et une étagère d’une hauteur similaire. De mémoire, l’ensemble des deux meubles a coûté entre 60 € sur LBC.

Une fois les grosses pièces trouvées, 2 pieds télescopiques et une planche de Valchromat de 1,22×1,35 m² ont été achetés. Le plateau de Valchromat d’une épaisseur de 19 mm a été pris à la découpe de Merlin Pinpin, environ 35 €/m². Il a été traité comme celui du bureau de dessinateur, voir l’article ICI.

Le plateau repose sur la commode et est maintenu par les deux pieds télescopiques ainsi que par une équerre côté mur. Enfin, il est vissé à la commode par l’intérieur du tiroir supérieur.

Comme le montre les photos ci-dessous, les étagères sont sur roulette. Cela permet de faire de la place autour de la table pour les projets à plusieurs mains.

Enfin, un tabouret d’atelier trouvé aussi sur LBC complète la zone de découpe.

A côté de la table de découpe se trouve la table de couture qui s’avère être un tri postal. Pour harmoniser les meubles et combler le creux qui empêchait le courrier de tomber, 2 planches de médium y sont posées. Celle du dessus est du valchromat 3mm (beaucoup moins onéreux).

Et pour tout avoir à portée de main, mon cher et tendre m’a imprimé des supports bobines/cannettes.

Je suis royalement installée et peux donc user les machines quand je veux puisqu’elles m’attendent 😉


Habillage d’une embrasure de porte suprimée

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Bonjour à tous,

Marie a fait des aménagements dans son logement alors on profite de son retour d’expérience et des astuces qu’elle a trouvé pour refaire son appartement avec un minimum d’outillage et d’espace :

L’embrasure qui mène à mon séjour est noire, fine et en métal. Donc, elle n’est pas du tout à mon goût. L’encadrement de porte étant solidaire du sol et des murs, il n’est pas possible de l’enlever sans de lourds travaux. Ce qui n’est absolument pas l’objectif. J’ai trouvé sur le sur site de Mon Marché Déco un kit d’habillage d’huisserie. Ce kit n’est initialement pas prévu pour être adapté sur des encadrements de porte (en relief) mais est fait pour des nez de cloison. De ce fait, , il a fallu visser des tasseaux de médium pour égaliser la surface de prise avant l’installation du kit (Photo 1).

Après avoir bien pris toutes les mesures pour finaliser les découpes, de la colle à plinthe est déposée généreusement sur l’embrasure pour placer le kit d’habillage (Photos 2 et 3).

Afin de laisser le temps à la colle de prendre, des cales sont placés entre le mur et le kit (Photo 4). Au total, entre la préparation du support, la découpe et l’installation du kit, ½ journée  a été nécessaire pour tout faire, en prenant notre temps.

Ensuite il faut combler l’espace entre le kit et le mur. Pour cela des tasseaux de médium sont positionnés entre le mur et le kit (Photos 5 et 6) et les manques sont comblés avec du joint de maçonnerie.

Après avoir respecté les temps de séchage, le kit d’habillage d’huisserie est peint en blanc (Photos 7 et 8) afin de ne plus voir les différences entre les parties comblées et le kit (Photo 9).

Il est important d’être 2 pour poser ce kit ou alors de demander à la Déesse Shiva un coup de main sinon la tâche peut devenir acrobatique.

Tout au long du montage, la vidéo qui explique comment réaliser l’installation du kit a été visionnée. Cette vidéo est très bien faite et a été très utile pour la réalisation de ce projet.

Je suis super fière du rendu final qui fait plus chaleureux. Un grand merci à mon beau-frère (pose des tasseaux pour égaliser la surface de prise), mon papa (découpe et installation), ma maman (aide à la pose du kit) et Vérobrico (conseils techniques) qui m’ont aidée dans la pose de ce kit d’habillage d’huisserie. A la lecture de ce paragraphe, il est légitime de se demander quelle a été ma part dans ce travail ? Je vous rassure, j’ai mis également la main à la pâte avec la pose des tasseaux, du kit, du joint de maçonnerie et la peinture. Un vrai travail d’équipe !

Marie

Dans l’article précédent vous avez découvert ce qui se cache derrière le rideau de la Photo 8 et vous avez reconnu la jolie table modernisée par Marie 😉

Bel été à tous !


Longtail Décathlon vs Radwagon 4

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Bonjour à tous,
Une fois n’est pas coutume, voici un article qui compare les 2 vélos cargos que nous av(i)ons. Il y a tout de même eu un peu de bricolage pour la fabrication des monkey bars du premier vélo 😉
Nous venons de changer de longtail en passant d’un Radwagon 4 de Rad Power Bikes à un Velocargo longtail 500E (Elops) de Décathlon. L’occasion de donner notre ressenti sur les deux modèles.
(Précisons tout de suite : cet article n’est sponsorisé par personne, juste le retour d’heureux utilisateurs)
Tout d’abord, c’est quoi un longtail ?
Un longtail, c’est un vélo cargo à l’arrière rallongé. (Long tail en anglais : longue queue). On peut alors transporter une charge utile importante (en général 180kg au total). Idéal pour des enfants ou faire ses courses (avec une grosse caisse à l’arrière).
Nous avons été séduis par le concept après plusieurs années avec nos jumeaux dans une remorque Croozer biplace, tractée par un VAE. Une fois les enfants trop grands pour la remorque, il a fallu trouver une alternative.
Petit retour en arrière et pour comprendre pourquoi nous avons changé. En 2020 le marché des vélos cargos électriques était assez simple : pas de salut en dessous de 3500€. Sans équipement. Et ça peut monter assez vite, à4-5-6 k€. Ça pique.
Longtail électrique, car ils pèsent en général plus de 35kg, et nous avons une forte pente (10%) pour aller à l’école. Avec 40kg d’enfants et cartables en plus, sans assistance, ça ne monte pas.
Pour réduire la facture, une option était de prendre un longtail non électrique (comme le Yuba Kombi, autour des 1000€ et de l’électrifier avec un kit chinois (à base de moteur Bafang BBS02), mais la légalité et l’homologation du montage du kit différait selon les sources. On n’a pas préféré jouer, sans certitude sur ce qui se passerait en cas d’accident corporel.
Nous avions eu l’opportunité d’essayer sur la journée un Boda Boda Yuba mais le centre de gravité assez haut ne le rend pas si aisé à conduire et nous trouvions que le rapport qualité/prix n’y était pas. Les finitions du câblage ne sont pas à la hauteur du tarif qui se chiffre sans accessoire.
Et un jour le constructeur Radwagon, qui commercialisait des longtails depuis pas mal de temps aux US, sort une version européenne de son Radwagon, le Radwagon 4, en version 250W. (Aux États Unis il est équipé avec un moteur de 750W et est bridé autour de 30kmh, contre 250W/25kmh en Europe).

Mais surtout, il est vendu à un prix imbattable de 1600€ à son lancement (il est passé à 1900€ depuis le covid et les pénuries autour des pièces détachées et les soucis d’approvisionnement divers). A cela nous avons ajouté un panier à l’avant (90€), les deux coussins arrières (2×60€), des cales pieds de BMX (les planches étaient chères pour ce que c’était), et j’ai construit les barres de maintien pour les enfants (aussi appelé « cabooses » ou « Monkey bars »), la pièce n’étant plus dispo chez le fabriquant. Bricolage à base de contreplaqué, de tige filetée de 10 et de récup de tringle à rideau. Système D mais ultra solide. Nous avons aussi ajouté des bandes réfléchissantes pour plus de visibilité la nuit.

Avant la fabrication des monkey bars, nous avions testé l’installation de deux sièges, mais cela rehaussait le centre de gravité, ce qui n’aidait pas pour la maniabilité. Les enfants sont plus confortables avec les monkey bars. Si vous hésitez, regardez aussi la règlementation, le siège avec harnais est obligatoire jusqu’à 5 ans.
Le prix est très attractif (même pour un VAE normal), il y a donc eu de grosses concessions de faites. Le cadre est très solide, mais tous les composants sont un peu « cheap » , on peut noter dans le désordre :
  • Le dérailleur est le plus simple de la gamme
  • Le moteur roue n’est pas très puissant
  • Les freins à disque mécaniques font le boulot mais il faut les régler de temps en temps.
  • Les vitesses arrières 7V sont constituées d’une roue libre et non d’une cassette
  • La selle est ignoble et fait mal (remplacée très, très vite)
Nous étions parfaitement conscients de ce que nous achetions, en acceptant ces défauts vu le prix imbattable. Le plan initial était de fiabiliser au fur et à mesure : pas mal d’utilisateurs ont fait des modifications comme passer à des freins hydrauliques par exemple. On peut également citer le fait que les pneus sont dans des formats qui n’existent nulle part ailleurs, et sont assez cher chez Radwagon. L’astuce est qu’il existe une taille compatible avec des pneus de Scooter chez Michelin, ce qui les rend par la suite assez lourds mais quasi increvables.
Côté fiabilité, nous n’avons pas eu de gros souci, juste Le ressort de la béquille a lâché au bout d’un an. Certains ont été moins chanceux, avec le contrôleur qui lâche, mais remplacé en garantie. A voir sur la durée.
Assez contents au final, nous avons roulé 1700 km dessus sur environ 1 an.
Et un jour, Décathlon lance son propre longtail, le Velocargo longtail 500Elec (la référence exacte n’est pas très claire).
Et surtout, il se place dans un créneau tarifaire qui n’existait pas, à 2800€ avec tous les accessoires nécessaires (panier, caboose et planches pour les pieds). Il a juste fallu acheter les coussins pour les enfants (2×25€). Deux sièges enfants peuvent s’adapter aussi sur le vélo.
Certaines concessions ont été faites ( la principale est un moteur roue au lieu d’un moteur pédalier Bosch sur les concurrents plus haut de gamme), mais on est 1500€ minimum moins cher que la concurrence à équipement égal.
Nous avons pris la décision de revendre notre Radwagon 4 (quasi au prix qu’il nous a couté) et de mettre la différence pour monter en gamme.
Sans surprise, le Décathlon est meilleur sur beaucoup de points :
  • Le moteur est beaucoup plus puissant, un régal
  • La roue arrière est plus petite, le centre de gravité est plus bas, cela est beaucoup plus agréable et sécurisant avec les enfants à l’arrière
  • Les roues sont de tailles plus standard, il sera plus facile de remplacer les pneus
  • Les freins hydrauliques sont plus efficaces
  • Suspension avant
  • La selle est correcte
  • Le SAV est dans les magasins physiques Decathlon, plus compliqué avec Radwagon (pas de boutiques)
  • Un antivol de cadre est présent
  • Déjà tout équipé (Caboose, panier, repose pieds)
Dans les points qui sont meilleurs sur le Radwagon :
  • Le panier du Décathlon est un peu petit et surtout a une ouverture plus haute sur le bas du panier : une baguette de pain peut facilement glisser du panier.
  • La sonnette du Decathlon est un peu basique et pas super pratique
  • La fixation des coussins pour les enfants est meilleure (mais ils sont 2 fois plus chers).

Que ce soit pour le Radwagon ou le Décathlon, la hauteur du cadre n’est pas un souci avec mes 1m60. Je monte sur le vélo sans béquille avant les enfants et ils descendent avant moi. Une amie, qui a le même gabarit que moi, charge ses enfants avant de monter. Elle enlève la béquille avec la gâchette de démarrage. A chacun sa méthode 😉

Après 700 km effectués avec le Decathlon, pas de problème à ce jour, nous ne regrettons pas le changement.
Dans tous les cas, quel que soit le longtail, les enfants adorent et veulent invariablement aller à l’école avec, par tous les temps, et râlent quand ils doivent y aller en voiture ou à pieds !
Pour aller à l’école, zapper tous les bouchons et se garer devant la porte apporte un confort de vie très appréciable. Idem pour aller faire ses courses, avec un grand bac en plastique à l’arrière.
On peut également transporter 3 enfants même si la question d’où mettre les cartables se pose. Un adulte peut même être baladé, nous le faisons régulièrement, sous les yeux étonnés des passants !
Pour les équipements, nous avons ajouté une mousse de protection pour barre de toit OLAIAN, vendue chez décathlon dans le rayon surf (Lien), afin que l’enfant à l’arrière soit confortable. Le système est approuvé par mes deux loustics. Les enfants ayant plus de 5 ans, nous n’avons pas investi dans un siège mais ceux de décathlon s’adaptent bien (presque fait exprès). Vous en trouverez certainement sur LBC. A noter qu’il y a la place de mettre deux sièges bébé (vu sur le parking de décathlon).
En conclusion, le Radwagon reste une bonne affaire si votre budget est serré (bien qu’avec les augmentations il soit à +-2200 € aujourd’hui avec les accessoires), mais si vous pouvez mettre un peu plus , sans hésiter il vaut mieux prendre le Décathlon.
Au passage, pour connaître toutes les aides pour l’achat de vélo électrique neuf ou d’occasion rendez-vous sur https://mesaidesvelo.fr/

Placard sur mesure et sans outillage

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Bonjour à tous,

Voici un nouvel article de Marie :

J’en ai eu marre de me battre avec mon placard d’entrée. Entre la seule planche qui était trop haute pour moi, la tringle de la penderie sur l’ensemble de la largeur qui m’empêchait de ranger des choses en dessous des vêtements et les portes coulissantes pas pratiques… STOP !

J’ai longtemps prospecté sur les sites internet notamment des commerces de la grande distribution pour faire un placard sur-mesure avec du standard. Au final, j’ai trouvé une autre solution qui nécessite un peu plus d’huile de coude mais qui répond à 100% à mes besoins.

Mon placard fait 223cm de hauteur, 112cm de large et 59cm de profondeur.

L’idée était de créer deux penderies (l’une au-dessus de l’autre), au centre des étagères sur toute la hauteur pour mettre mes chaussures et sur la droite un placard à balais.

Sous ces trois espaces, je souhaitais également pouvoir ranger la caisse à outils et l’aspirateur.

Donc, première chose, je suis allée sur le site de La boutique du bois et j’ai commandé :

  • Pour la penderie : 1 Panneau contreplaqué okoumé intérieur-extérieur (L 57 cm, l 55 cm, E 1.5 cm) : 14,83 € HT l’unité
  • Pour le meuble à Chaussures :
    • 2 Panneaux contreplaqués okoumé intérieur-extérieur (L 185 cm, l 55 cm, E 1 cm) : 32,58 € HT l’unité
    • 8 Panneaux contreplaqués okoumé intérieur-extérieur (L 38 cm, l 55 cm, E 1 cm) : 7,38 € HT l’unité

La livraison a été rapide et j’ai donc pu commencer mon montage (Photos 1 à 3).

Le diable s’habille donc en Prada et se cache dans les détails 😉 J’ai estimé les espacements entre les planches de mon placard en fonction de mes chaussures et je souhaitais pouvoir en ranger 4 par niveau. Sachant que je ne suis pas très grande, j’ai réservé les espaces du haut et du bas pour les cabas.

Maintenant, se pose la question de la couleur… Comme dit VeroBrico, si on ne peut pas s’amuser dans la déco d’un placard, on ne peut rien oser dans sa décoration à la maison. Donc, j’ai opté pour un jaune moutarde pour les murs (Photo 4) et un bleu béring pour les étagères (Photo 5). Peindre dans son logement nécessite de bâcher les murs et le sol pour ne pas avoir de dégât !

  • Peinture mur et boiserie si simple ! DULUX VALENTINE moutarde satiné 2.5 l (41,35 € TTC)
  • Peinture mur, boiserie, radiateur RIPOLIN bleu de béring satiné 2.5 l (41,35 € TTC)

J’ai également acheté 1 tringle à rideaux d’1,5m (9,90 € TTC), que j’ai sciée en 2, et 2 kits (10,20€ TTC) pour les fixer  au mur et à l’étagère (Photo 6). L’ancienne planche qui était trop haute est maintenant bleue et elle est posée à env. 50 cm du sol. Elle a pour fonction de tenir les étagères et penderies mais également de ranger l’aspirateur et la caisse à outils. Sachant qu’elle soutient une charge lourde, j’ai acheté un lot de 2 pieds de table basse cylindriques réglables (24,34 € TTC) en plus des tasseaux fixer sur les murs (Photos 7 & 8).

Ensuite, j’ai acheté de nouvelles plinthes (je suis en train de rénover mon appartement :$), une tringle à rideau (16,60 € avec les fixations) avec une équerre de fixation arrondie (10,90 € TTC) pour la gauche du placard (Photos 9). Il n’y a plus qu’à ranger (Photo 10) 😉

Et voilà le travail (Photos 11 & 12) ! J’ai donc mes deux penderies sur la gauche (57 cm de long), mon meuble à chaussures au centre (H185cm, P55cm, L38cm) et mon placard à balais à droite (L17cm).

Mon placard m’aura coûté environ 350 € (194.97 € TTC de planches, 82,7 € TTC de peinture, 71,9 € d’accessoires sans compter la visserie).

Je pense avoir économisé 150-200 € et je gagne un placard qui répond à 100% de mes besoins. Sans compter que j’ai la fierté de l’avoir fait moi-même 😉

Dans le prochain article, on parlera du beau nez de cloison que l’on voit sur la photo 12. Vrai nez de cloison ou système astucieux ? La suite au prochain numéro !

 

Bel été à tous !